Doubs (25)

Cette unité souligne d’une manière nette toute la retombée septentrionale de l’arc jurassien. Formés de plusieurs chaînons parallèles bien distincts à l’ouest, ces alignements, en obliquant vers le nord-est, se resserrent sur la vallée du Doubs qu’ils canalisent imparfaitement.

Ensuite, à partir de Roche-les-Clerval, avec une direction est franche, il ne subsiste qu’une seule échine montagneuse, le Lomont.

Bien que la bordure intègre une partie majeure de la vallée du Doubs et de l’axe de développement qu’elle peut en principe offrir, l’humanisation des paysages est ici relativement faible en raison des contraintes liées à l’encaissement de la vallée.

En effet, même au niveau de Besançon, le développement urbain s’est déporté vers l’extérieur de la zone, là où la boucle du Doubs s’échappe du faisceau.

A l’amont et à l’aval de la ville, dès que la rivière regagne son cadre montagneux, « la nature » prend une part essentielle dans la construction des paysages.

La voie ferrée longeant la route et la voie fluviale fait à peine diversion dans un contexte « sauvage » où les villages restent espacés les uns des autres. Baume-les-Dames a mis à profit un site de confluence là où les versants desserrent quelque peu leur étreinte autour du Doubs.

Les nombreuses friches industrielles (Clerval, Baume-les-Dames, Deluz, Laissey) témoignent d’industries actives au début du siècle et aujourd’hui éteintes.