Toute rénovation, même partielle, se doit de prendre en compte la dimension énergétique.
Ces travaux doivent être faits en veillant à obtenir une performance élevée et durable, et à conserver la valeur patrimoniale du bâti.
La performance énergétique est la qualité d’un bâtiment à fournir le meilleur rapport entre le confort d’usage (confort thermique, éclairage, eau chaude, qualité de l’air) et les consommations d’énergie (électricité, gaz, fuel, bois…) nécessaires pour l’obtenir.
En fonction des caractéristiques du bâtiment, les travaux portent sur :
- l’amélioration thermique de l’enveloppe bâtie (isolation des murs, isolation de la toiture, changement des portes et fenêtres…) et le traitement de l’étanchéité à l’air,
- le remplacement d’équipements techniques (système de production et de diffusion de chaleur, système de ventilation, appareils de programmation et de régulation…),
- l’installation d’équipements mettant en œuvre des énergies renouvelables.
Illustr. 4. Déperditions moyennes pour une maison d'avant 1975 |
Illustr. 5. Les clés du bâtiment économe (AJENA) |
Illustr. 6. Les 7 clés. Région Alsace |
La qualité architecturale
Respecter la qualité architecturale d’un bâtiment tout en améliorant sa performance énergétique est possible.
Dans le cas d’une architecture quelconque, on peut aussi redonner du caractère et du charme à une construction.
Avec un peu de réflexion, l’architecte pourra améliorer l’image du bâtiment, corriger des erreurs commises au fil du temps, redonner de la compacité, donc réduire les déperditions globales, proposer les couleurs appropriées pour les façades, les volets...
Le conseil de l’homme de l’art sert à s’éviter de commettre des erreurs irréparables qui entraîneraient une dévalorisation du patrimoine.
Voir aussi Les conseils pour la réhabilitation
Le tableau ci-dessous illustre la comparaison entre les valeurs de U* (plus il est bas et moins la paroi est déperditive) et l’épaisseur d’isolant correspondante (conductivité thermique de 0,04 W/m.°C).
Il permet également de comparer la différence entre un niveau de rénovation standard et le niveau basse consommation.
*U : coefficient de transmission thermique surfacique, exprimé en W/m²K
Caractéristiques minimales à mettre en œuvre selon le niveau de consommation visé
Illustr. 40