Conseils pour la réhabilitation

Une bonne rénovation thermique doit être pensée de façon globale et nécessite un diagnostic pointu de l'état existant.




 

llustr. 13 et 14

Rénovation d'une maison individuelle à Saint-Claude.

 

 

Avant Après

 

 

 



DESCRIPTIONS

Un audit technique

Repérer les contraintes et les atouts

Il s’agit d’évaluer la vétusté et  rechercher les éventuels désordres (repérer la présence de plomb, d'amiante, de termites, d'insectes xylophages, de champignons et les problèmes d’humidité dans les planchers, charpentes et murs). Traiter ces pathologies - ou les prévenir - avant de démarrer des travaux d’isolation évitera des mauvaises surprises et des dépenses plus élevées à venir.


Une analyse énergétique

Un audit énergétique (voir le programme EFFILOGIS) peut vous permettre de faire le bon choix de travaux sur le bâti et le chauffage. Dans le cas d’une rénovation étalée dans le temps, cet audit vous aidera à planifier les travaux.

L’audit énergétique précise l’origine et les valeurs des pertes de chaleur de chaque composant du bâti : toit, murs, planchers, vitrages.

Il identifie avec précision des actions à mener sur l’enveloppe bâtie afin de réduire les pertes, et détermine les systèmes de chauffage, d’eau chaude sanitaire et de ventilation les plus adaptés et les plus économes en énergie.


Une analyse urbaine et architecturale

Les règlements d’urbanisme en vigueur peuvent induire les options en matière d’isolation (interdiction  de modifier les façades par exemple qui orientera vers le choix d’une isolation par l’intérieur …)

Le projet de rénovation sera peut-être aussi l’occasion de requalifier les espaces : réorganisation spatiale des pièces de vie au Sud afin de profiter du soleil ou de la vue, créations d’espaces tampons, solutions aux problèmes d’accessibilité, optimisation du volume chauffé en fonction des saisons ou des usages, mutualisation possible de certains espaces comme la chaufferie….


Une approche globale et cohérente

Une bonne rénovation thermique doit être pensée de manière cohérente et globale, en fonction du budget disponible, pour atteindre tout de suite le meilleur niveau possible.

 

Optimiser les interventions 

Il vaut mieux intervenir sur peu d'éléments mais en visant un niveau de performance très élevée, plutôt que réaliser des travaux sur la totalité des postes (isolation, remplacement des fenêtres, pose d'une ventilation, changement de production de chauffage et d'eau chaude...) a minima.

 

Une bonne coordination des entreprises

En phase chantier, elle est indispensable et l'accompagnement par un architecte ou un maître d'œuvre est fortement recommandée

 

Le choix des matériaux et des équipements

Il est à ajuster aux caractéristiques spécifiques de chaque bâtiment ancien. Un soin tout particulier doit être apporté à la mise en œuvre et à l’entretien.

 

Le comportement hygrothermique

Il est nécessaire de prendre en compte le comportement hygrothermique des murs anciens et de les assainir s’ils présentent des symptômes dus à l’humidité (développement de salpêtre, de champignons et moisissures, prolifération d’insectes xylophages dans les planchers, charpentes… Un matériau humide est difficile à chauffer et un isolant perd ses propriétés s’il est gorgé d’eau.

 

 

Illustr. 16 Exemples de parois anciennes